[Test] Ecouteurs intra-auriculaires a-JAYS One

# // Hightech // juillet 5, 2013

Lorsque le site mobilefun.fr nous a proposé d’essayer les écouteurs intra-auriculaires Jays One, nous avons sauté sur l’occasion. En effet, la marque suédoise propose des produits au design résolument moderne qui ne pouvaient que plaire à des geeks comme nous. Mais derrière ce design, se cache-t-il un vrai bon produit, et pas seulement un coup marketing ? C’est que nous avons tenté de découvrir.

Tout d’’abord, il faut préciser les conditions d’utilisation et donc de test de ces fameux écouteurs. Pour moi, il y a trois utilisations principales, toujours sur un iPhone :

- Lors de mes footings, son très fort, musique très tonique. Il me faut alors un produit qui tient bien, avec une qualité de son correcte, et de bonnes basses.

- Lors de mes trajets en transports en communs, pour regarder le dernier épisode de Dexter, True Blood, Game of Thrones ou encore Shameless, The Walking Dead et autre. Là, il me faut une isolation totale avec mon environnement, surtout dans le RER, très bruyant en sous terrain, qui ne me permet pas de capter tous les dialogues en anglais avec des écouteurs iPhone classique.

- Enfin, au travail, toujours sur iPhone, écouter mes Play List préférées, en fond sonore.

Déballage

Reçu en 24h par DHL, le packaging est à l’image du produit : il se veut résolument geek-chic. Ma première impression a été de le comparer à un produit Apple : simple, et classe en même temps dans sa livrée noire.

L’ouverture de la boite n’est pas si aisée la première fois : en effet, un autocollant est à retirer (cette partie-là est simple, puisque c’est marqué dessus) mais il faut ensuite pousser fort pour séparer les deux parties de la boîte. Et là, bien que l’univers soit noir, on pense évidemment à Apple dans la disposition : tout à sa place dans la boîte, qui contient un manuel d’utilisateur de bonne facture, les fameux écouteurs, et les 5 tailles de bouchons disposés d’une jolie façon. Sur ce plan-là, la marque suédoise flatte ses clients avec un produit résolument chic.

Prise en main

Avec son câble plat de 115 centimètres, d’une livrée noire « presque » mate, le produit donne une impression de robustesse. Un peu lourd, 14 grammes, il faudra voir à l’usage si cela n’est pas gênant, quand des écouteurs iPhone sont à 12 grammes. Surtout le câble est anti-nœud, sur qui est bien pratique, si comme moi, vous avez l’habitude d’avoir toujours des écouteurs dans la poche. C’est d’ailleurs en grande partie grâce au câble plat que les écouteurs ne s’emmêlent pas. Ces câbles sont aussi plus solides que les cylindriques classiques et ne marquent pas en cas de pliure, la durée de vie semble donc optimisée. Les bruits de frottements, bien que toujours présents, semblent moins nombreux qu’avec mes anciens sennheiser cx 200, eux aussi, anti-nœuds. Pratique avec une petite barbe ! Par contre, la matière caoutchouteuse du câble, et peut être sa forme, s’accroche plus facilement.

Le branchement sur l’iPhone se fait bien, même avec un bumper. A croire que les a-Jays One ont été développés pour Apple, tant ils s’adaptent bien à un iPhone 4S noir. Ils raviront également ceux à la recherche d’un accessoire pour le S4! Superbe avec la prise Jack à 90° que je trouve personnellement très pratique et évitera, peut-être, à l’usage, de « couper » le fil au niveau de la prise. La durée de vie serait alors allongée.

A l’usage

Très satisfait par mes Sennheiser, j’appréhendais un peu le changement de marque. Sans être mélomane, la qualité du son, la finesse, les basses sont importantes pour moi. J’ai toujours été très déçu par les écouteurs iPhone qui n’avaient pas, selon moi, la profondeur de son suffisante, et une mauvaise séparation des basses et des aigus.
En branchant sur Editors mon iTunes, je suis tout de suite surpris par… la puissance du son ! ça déménage sévère, je dois diminuer le volume. Enfin un bon point, car je ne serai pas obligé de tendre l’oreille pour écouter mes séries dans les transports, je pourrai courir avec un bon gros son dans les oreilles. Surtout, les basses sont bien là, bien présentes, sans pour autant être violentes pour les tympans : un bon équilibre pour ceux qui aiment les basses.

Mes trois usages (footing, séries en transports et Play List au travail) sont satisfaits par ces écouteurs de bonne qualité et au son généreux. L’isolation est plus que correcte, sans nous couper totalement de notre environnement : un compromis intéressant dans la vie de tous les jours.

Mais il existe des points faibles. Tout d’abord, j’ai voulu changer la taille des embouts en silicone. Quelle galère ! Je n’ai pas réussi à en mettre des plus petits et j’ai passé un temps fou à mettre les plus gros. A croire qu’ils ne sont pas faits pour. Après quelques heures d’utilisation, je n’ai d’ailleurs toujours pas trouvé la taille parfaitement adaptée. Surtout, lors de mon footing, j’ai eu du mal à faire tenir les intra-auriculaires dans mes oreilles : transpiration ou taille inadaptée ? Je n’ai pas encore résolu totalement ce problème. Je pense aussi que le poids important du câble y est pour quelque chose lors d’une activité sportive.

Pour conclure

En usage « calme » les a-Jays one sont un compromis très intéressant : un produit de très bonne facture, au design différent et qualitatif, voire luxueux, avec un câble réellement anti-nœuds qui semble résistant, les écouteurs sont convaincants aussi pour leur qualité de son. Ample, bien équilibré avec de forte basse, il ravira les fans de rap, de R’n’B, et surtout de Rock selon moi. Avec une application de gestion d’égaliseur de son, vous vous retrouver avec un produit qui est réellement haut de gamme pour un prix, entre 30 et 40€ correcte.

Pour une activité sportive, il vous faudra trouver la taille parfaite d’embouts silicones et vous adapter au poids conséquent des écouteurs. La qualité et la profondeur du son, elle, est totalement adaptée à ce type de pratique.

A propos de David Schuster

Responsable de la rubrique Web avec de fortes affinités pour les rubriques high tech et tout ce qui touche au digital d'une manière générale, je suis un fervent défenseur de la génération Y, de mobilité.

Voir les articles de David Schuster →